Au rapport des députés français de l’Assemblée nationale française, le risque de conflit entre le Maroc et l’Algérie est limité. La commission de la défense et des forces armées présidée par Françoise Dumas évoqué une absence de solution politique.
Mais le risque d’un conflit conventionnel entre les voisins du Maroc et la région de la rive sud est semble-t-il minimisé. Le document se base sur les travaux réalisés par une mission d’information sur les enjeux de défense en Méditerranée. Les rapporteurs, les députés Philippe Michel-Kleisbauer (Modem) et Jean-Jacques Ferrara (Les Républicains), s’intercèdent des rappels synthétiques sur chaque pays de l’homme.
Nos deux rapporteurs font état d’une menace terroriste au niveau sécuritaire. Ils considèrent comme ‘prégnante bien que contenue’ le Royaume chérifien de ‘pôle de stabilité politique dans la région’. Depuis 2002, plus de 200 cellules terroristes ont été démantelées et plus de 4000 personnes interpellées.
Le rapport de l’Assemblée nationale fait part d’un risque de conflit limité entre les deux voisins du Maghreb. Le rapport relève que malgré les enjeux, la rupture des relations diplomatiques entre Rabat et Alger (août 2021) n’est pas encore réunies à ce stade. En novembre 2021, le bombardement – attribué par l’Algérie au Maroc – de camions transitant à l’Est du Sahara et ayant causé la mort de trois Algériens n’a ainsi, fort heureusement, pas été suivi d’une escalade militaire entre les deux pays », ont noté les rapporteurs.
Algérie est cependant préoccupée par l’évolution de la situation au Sahel et la crainte de voir se constituer un grand Azawad, souligne le rapporteurs de l’ANP. Sur le plan sécuritaire, la présence d’AQMI en Algérie a été fortement réduite, font-on notre rapporteur.
Source: Hespress
