jeudi, novembre 21, 2024
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Les professionnels marocains du tourisme ne sont pas satisfaits de la réponse du gouvernement à leurs demandes

La fédération marocaine du tourisme se plaint du “manque de réactivité” du chef du gouvernement face aux demandes dans le contexte de la crise du secteur induite par le COVID.
Rabat – La Fédération Nationale du Tourisme du Maroc (FNT) a renouvelé ses inquiétudes concernant le manque de réactivité du gouvernement face aux demandes des professionnels du tourisme, dans le contexte de la situation critique de l’industrie hôtelière marocaine due au COVID.
Le secrétaire général de la fédération, Mohamed Benmansour, a déclaré que les professionnels du secteur ont organisé des sit-in dans plusieurs villes depuis le 1er février pour demander aux autorités de sauver le secteur du tourisme de la crise provoquée par le COVID.

Tout en reconnaissant les efforts du ministère du tourisme pour faire face à certaines des répercussions sociales et économiques de la pandémie, la fédération se plaint surtout du manque de réactivité du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

M. Benmansour a déclaré à la chaîne de télévision marocaine 2M qu’il y a un “manque d’interaction” avec les suggestions du ministère, citant “l’incapacité d’assumer la responsabilité envers des milliers de familles menacées de devenir des sans-abri”.

Pour la fédération, le “manque d’interaction” qui prévaut entre les représentants du tourisme et le gouvernement contraste avec la promesse électorale du gouvernement d’adopter une approche sociale pour prêter davantage attention aux demandes des citoyens.

Le gouvernement ayant ignoré leur appel à l’aide, les professionnels du tourisme réclament désormais des “décisions urgentes” pour atténuer la crise, notamment l’exonération de la taxe sur les véhicules de tourisme. La fédération a fait valoir que les véhicules du secteur ont souffert de la stagnation et n’ont pas réalisé de recettes depuis le début de 2020.

La fédération cherche également des solutions pour “l’incohérence des prix des assurances dans un contexte de réduction du nombre de passagers, et la prise en charge des dépenses sociales des travailleurs.”

Le Maroc a refermé ses frontières aériennes le 29 novembre pour près de trois mois avant de les rouvrir à nouveau le 7 février.

La fermeture des frontières aériennes et la suspension des vols coûtent bras et jambes aux professionnels du tourisme, en particulier pendant la saison hivernale, lorsque les vacanciers prévoient traditionnellement de se rendre au Maroc pour les fêtes de fin d’année.
Pour atténuer la crise, le Maroc lance actuellement des campagnes pour relancer son secteur touristique.

Récemment, l’Office national marocain du tourisme (ONMT) a lancé les campagnes “Aji” (venez) et “Nous sommes ouverts” pour attirer les touristes.

Des délégations de l’ONMT se sont également rendues dans plusieurs pays, dont la France, l’Espagne et le Royaume-Uni, pour rencontrer les autorités touristiques et les représentants des compagnies aériennes suite à la réouverture de l’espace aérien marocain.

Source: MOROCCO WORLD NEWS

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